En ce début d’année, Pierrot et Claudette nous invitent à participer à une trace VELOCIO qui doit nous conduire début avril à GRAMBOIS.
Après quelques sorties musclées, merci Christian pour ces nouveaux parcours vallonnés, nous arrivons la veille du week-end de Pâques à Pernes-les-Fontaines, chez Pierrot et Claudette.

Mais au juste, c’est qui VELOCIO et la trace du même nom ?
VELOCIO, né Paul de VIVIE, a vu le jour à Pernes-les-Fontaines en 1853. Il se passionne très jeune pour la vélocipédie et, malgré sa lourde machine, les sorties sur de longues distances ne lui font pas peur, (voir musée du cycle à Pernes, sous la Mairie). C’est le cyclotourisme avant l’heure. Habitant Saint-Etienne, le printemps venu, avec ses amis qui le surnomment VELOCIO, ils descendent à vélo, en Provence à la recherche des premiers rayons de soleil.
A sa mort, la Fédé de l’époque, crée le label Pâques en Provence, quatre-vingts ans plus tard huit abeilles, vont modestement perpétuer cette transhumance Pascale.
A la différence d’une flèche pour laquelle on doit pédaler 24 heures pour un parcours de 360 km minimum, la trace impose l’arrêt du cyclo à la tombée de la nuit, et de reprendre la route le lendemain, parcours minimum 205 km.
Le samedi, il est prévu de faire le tour du Mont Ventoux, puis le dimanche départ de Pernes pour rejoindre GRAMBOIS, lieu de la concentration.
Le vendredi soir, Gérard, Maxime, Thierry, Jean-Pierre, Roger, Mimi, Jocelyne et moi-même sommes les hôtes de Claudette et Pierrot. Beaumes-de-Venise pour arroser ces retrouvailles, puis sucres lents au menu, afin d’éviter les coups de pompes du lendemain.

Samedi 7 Avril (Tour du Ventoux)
Samedi 7h30, après un solide petit déjeuner copieux, nous quittons le chemin de la LANDRA. Nous nous élançons sur les petites routes du VAUCLUSE, chères à Pierrot. Six vélos, un tandem, huit abeilles qui malgré l’heure matinale, avancent prudemment sur ces routes étroites qui ne cessent de tournoyer à travers champs et vergers.
BEDARRIDES, premier contrôle de notre trace, arrêt bref, le vent est absent, mais nous redoutons le réveil du mistral.
Au loin nous apercevons les Dentelles de Montmirail, la route s’élève peu à peu à travers les vignobles de VAQUEYRAS et GIGONDAS, mais pas le temps aujourd’hui d’une dégustation. Nous laissons sur notre droite SEGURET, village pittoresque à l’ambiance typiquement provençale, bâti au pied d’une colline.
Halte à Vaison-la-Romaine, ancienne ville gallo-romaine, et son célèbre pont qui résista aux fureurs de l’Ouvèze. Contrôle à l’office du tourisme, puis récupération autour d’un café et d’un encas, il nous reste un col et 20 km avant le déjeuner.
Sur cette trace nous n’empruntons pas le circuit traditionnel du tour du Ventoux, bien connu des Abeilles. Pierrot innove, et après avoir longé l’Ouvèze, à Mollans, la route s’élève vers le premier col de la journée. C’est aussi la première grosse difficulté de l’année et malgré les sorties en vallée de Chevreuse, rapidement le souffle et les jambes me font défaut, je mouline jusqu’au col.
Au-dessus de nous, la masse du Mont Ventoux, en contre-bas le Toulourenc, torrent au débit souffreteux affluent de l’Ouvèze.
Enfin la descente, agréables slaloms sur de larges lacets, et dans quelques instants nous allons retrouver Claudette et Maxime pour un déjeuner réparateur. Tables et chaises pliantes nous attendent pour les agapes, mais attention l’heure n’est pas à la sieste, malgré les tentatives de Jean-Pierre, il faut repartir.
Direction Sault, Thierry nous quitte momentanément pour le pointage de Montbrun-les-Bains. La seconde difficulté de la journée se profile, elle doit nous mener à la ferme Saint-Hubert, point culminant de notre randonnée, 835 mètres.
Sault, troisième contrôle, 100 km au compteur, il en reste 45, Jocelyne, Jean-Pierre et moi-même, succombons aux tentations de la boulangerie, de belles parts de flans aux pruneaux ne seraient nous faire du mal. Au campanile, sonne 15 heures, il est temps de repartir.
Pas de gorges de la NESQUE cette année, la route s’étire entre garrigues et plants de lavandes ; pour profiter de leurs fleurs mauves et odorantes, il faudra repasser !
Au point de vue, nous retrouvons le groupe contemplant les méandres de la NESQUE. Enfin la ferme Saint-Hubert, promesse d’une longue descente sur METHAMIS, nous traversons Venasque, Saint-Didier. A 17 heures, la première partie de la trace se termine, 1500m de dénivelé et 146 km au compteur.
Tandis que les cyclos se douchent, Claudette mise à contribution depuis le début de ce week-end s’active au fourneau, Pierrot de son côté se charge du barbecue.
Les efforts de la journée nous ayant ouvert l’appétit, les convives vont faire honneur à la cuisinière.
A 22 heures, tout ce beau monde est au lit, demain reprise des festivités, départ 6h30, car nous devons pointer nos cartons à GRAMBOIS avant 11h00. 28

Dimanche 8 Avril (PERNES – GRAMBOIS)
Au cours de la nuit, le mistral s’est levé, le souffle du vent accompagné de forts grondements secoue le camping-car. La nuit sera courte, 5h45 le réveil sonne, il fait encore nuit et après une toilette de chat, nous déjeunons.
6h30, direction GRAMBOIS, le lieu de la concentration. Premiers coups de pédale, les jambes tournent bien, un virage à droite, direction l’Isle-sur-la-Sorgue, puis soudain, une rafale plus forte déséquilibre le vélo, il faut s’agripper au guidon.
Pierrot, Gérard et Thierry, donnent le tempo, 24, 28, 30, le compteur s’emballe et ça va filer ainsi jusqu’au pied du LUBERON.
Cette fois ci la côte de VIDAUQUE nous est épargnée. La montée sur BONNIEUX est beaucoup moins raide, et avec l’aide du vent, nettement plus agréable.
Un dernier effort et nous voici à BONNIEUX, avant dernier pointage dans un bar, c’est l’occasion de se réchauffer avec un bon café, car c’est bien connu, le mistral n’apporte pas la chaleur.
Passé BONNIEUX, la route s’élève encore un peu, puis c’est la longue descente sur la combe de LOURMARIN. D’un lacet à l’autre le vent nous pousse ou nous refoule, ce n’est pas le moment de lâcher le guidon.
A LOURMARIN, Claudette et Maxime nous rejoignent. Avant CUCURON, le groupe se scinde en deux, car depuis quelques kilomètres nous avons le vent défavorable. On se perd dans le village, nous rencontrons des cyclos de l’ACP, ils n’ont pas vus d’ABEILLES.
Nous continuons notre chemin et retrouvons Gérard et THIERRY, auxquels nous remettons nos cartons, il faut les enregistrer avant 11h00. Ils repartent avec, et je n’ai pas l’intention de les suivre, il reste 15 km et nous sommes dans les temps.

10h45, GRAMBOIS apparaît, bâti sur un promontoire, ce sera notre dernière bosse. Le petit village grouille de cyclos, et il faut se faufiler avec le vélo pour rejoindre la place du village. L’essaim se reforme, nous pointons aux stands de l’ACP et de la FEDE (Challenge de France).
Il est temps de récupérer autour d’une bonne bière, et tenter de visiter GRAMBOIS, ce qui n’est pas une sinécure vue la foule.

Nous retrouvons les voitures déposées deux jours auparavant, chargement des vélos et contrôle de la fixation de la galerie, car le mistral ne relâche pas son effort.
Au retour, arrêt à CUCURON, dans une auberge, l’heure de la détente est enfin venue. Apéritif et bonne chair pour fêter cette première trace VELOCIO.

A 17h00, nous retrouvons notre confortable gîte, je peux alors déboucher le champagne que j’avais amené avec moi pour fêter mon départ à la retraite. Madeleine BALLIGAND, la maman de Pierrot nous a rejoint et retrouve Roger HERY, qu’elle connut jeune homme voilà 50 ans, lorsque Roger titillait aux sprints l’ami Pierrot.

Le week-end se termine autour d’une bonne table, Claudette nous aura gâtés durant ces quatre jours. Demain lundi de Pâques, retour au bercail pour certain, car il faut reprendre le collier.

Jocelyne et moi quittons Pernes le mardi matin, dernier remerciement, ils vont pouvoir se reposer, Réglisse, le chien de la maison, nous fait la fête. Merci Pierrot et Claudette pour se super week-end, et à bientôt dans le NOOORD.

Plus de 2.660 m de dénivelé pour 10h15 de vélo effectif dans le Lubéron. Voilà nôtre programme pour les traces Pascales 2012 à GRAMBOIS.
Cette épreuve qui a eu lieu, du samedi 7 avril à 8 h au dimanche 8 avril 11h15, s’est déroulée d’une façon parfaite, conformément à nos prévisions. Nous retiendrons que la préparation, au cours du mois précédent, à raison d’une sortie par semaine (un total de 520 kms) a été bénéfique et nous a permis d’effectuer le parcours avec régularité malgré un important dénivelé.
Félicitations à Gisèle AURET, Rose BENOIT, Martine CHAMILLARD et Françoise BERC qui ont fait preuve de courage et de volonté sans jamais abdiquer.


Un accessit à notre ami Fernando SANCHEZ qui a montré une volonté hors du commun.
Je remercie les 14 cyclos et cyclotes, ainsi que Mme TISSERANT, nôtre accompagnatrice, d’avoir participé à cette concentration cycliste où a régné, tout au long du séjour, un excellent esprit de camaraderie.

Parti de Pertuis avec Jano, le jour tout juste levé sous un ciel menaçant, mais il ne pleut pas c’est déjà bien. Après avoir traversé la Durance, Peyrolles-en-Provence est encore éclairé ; à Jouques, nous prenons la D 11, une petite route tranquille : là je perds mon feu arrière, impossible de retrouver tous les morceaux. Nous passons le premier col de la journée, le col du Grand Sambuc, 597m, suivi quelques km plus loin du col de Portes, 637m, avec un passage à 15%. Nous croisons quelques cyclos dans cette forêt dégarnie, pour rejoindre Pourrières. Nous filons sur Trets, pour s’offrir le pas de la Couelle, à 500m d’altitude, puis le col d’Ornon à 363m, dans le Var. Nous n’avons pas le temps de nous refroidir qu’apparaît à l’horizon le col de l’Espigoulier, 722m. Descente sur Gémenos pour rejoindre le col de l’Ange avec ses 217m, par la N8 où la circulation est assez importante. Au camp du Castellet, nous quittons la N 8 pour pendre la D 26 beaucoup plus tranquille. À ce moment-là, les filles me téléphonent pour savoir où on en est et prévoir le pique-nique. Après avoir raccroché, je casse mon câble de dérailleur AR, ce qui m’oblige à rester sur le 12, et comme par hasard, il y a des bosses : je rappelle Monique pour qu’elle me trouve un mécano sur Le Beausset. Comme le hasard fait bien les choses, nous nous retrouvons chez un marchand de cycles super sympa : il est 11 h 45 ; le câble est cassé dans la tête de poignée, pas simple du tout, il me propose de le faire en début d’après-midi ; là, je lui explique ce que nous sommes en train de réaliser, il comprend de suite ; il va y passer plus d’une heure, avec moi qui lui tenait ma torche pour qu’il puisse retirer avec une pince à épiler le tout petit bout de câble cassé. Le magasin est très bien achalandé, il a une selle bleu-blanc-rouge qui me plairait bien. Une fois terminé, nous lui demandons si nous pouvons pique-niquer sur son parking … sans problème ; nous repartons vers13 h 30, lorsque je me rends compte que j’ai laissé ma torche dans l’atelier ; je demande aux filles de faire les magasins en attendant 14 h, pour qu’elles puissent la récupérer. Maintenant, nous allons enchaîner B.I.G. et cols ; col du Corps de Garde, 391m, puis un aller-retour pour se faire le mont Caume, 801m, avec un panorama sur la rade de Toulon, superbe. Suit le mont Faron qui n’est qu’à 507m ; du fort, le panorama n’est pas mal non plus. Redescente sur Toulon, puis direction La Valette et Solliès-Pont. Maintenant, le profil est facile, Roquebrussanne, D 64 pour être plus au calme. Nous avons de la chance car la météo est vraiment idéale pour pédaler vers St-Maximin. À La Ste-Baume, Jano est passé à l’attaque, moi je commence à en avoir plein les bottes, je serre les dents pour arriver à Grambois. Il est 21 h et nous venons de faire 283 km avec 4989 m de dénivelé. Tout est prêt, nous n’avons plus qu’à nous mettre les pieds sous la table (comme d’habitude). Bonne nuit réparatrice pour repartir de bon matin. 7 h, avec notre ami Michel qui veut prendre l’air avec nous, vers la Bastide des Jourdans, pour aller chercher le col de Montfuron, à 645m, puis direction Forcalquier, pour prendre le col de la Mort d’Imbert, 591m. Je ne me souvenais pas du puys de gaz, pas de pétrole, avec un paysage… Manosque, toujours belle à voir, puis retour par la D 6 très tranquille, pour rejoindre la Bastide, puis Grambois, lieu de la concentration pascale cette année. Tout cela nous fait, pour le samedi, 283 km avec 4989m de dénivelé, et le dimanche matin, 67 km avec 1168m de dénivelé, soit au total de 350 km avec 6157 m de dénivelé et 9 cols + 2 B.I.G. Pour un début de saison, nous avons fait le plus grand kilométrage, pour ces Traces Vélocio 2012. Après un bain de foule à la concentration, nous nous retrouvons tous les R.C.A. dans une ferme-auberge que Ghislaine Thébaud nous avait trouvée. Très belle journée arrosée par soleil éblouissant.

Lionel DELAHAIE
Randonneurs Cyclos de l’Anjou


Sommaire
Éditorial par Jean-Gualbert FABUREL page 4
Pâques en Provence par Philipe TERRAY page 5
BRM 200 et BRM 300 par André BECCAT page 11
BRM 400 par Jean-Pierre LE PORT page 15
PBP 2011 par Yves LANOE page 20
PBP 2011 par Yvan LUCHINI page 22
Ballade en solitaire (2/2) par Denis BOITELLE page 29
Le Grand Huit Bavarois 2011 par Sophie MATTER page 36

Le bulletin d’Octobre a été coupé en deux fichiers pour faciliter votre lecture.

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Sommaire
Éditorial par Thierry RIVET page 4
Pâques en Provence par Y PENDU – JG FABUREL – M HUGON page 5
Récit de Traces Vélocio par M DRIARD TERRIER page 9
Récit de Flèches Vélocio par Alain COLLONGUES page 11
Collongues la Rouge par Michèle HUGON page 15
Les roses du Limousin par Yvette PENDU page 18
Un premier 400 par Jean-Benoît LAGARDE page 20
Ballade en solitaire (1/2) par Denis BOITELLE page 23
Migration d’Avril par Sophie MATTER page 28

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Voeux (création Roger MARTIN) page 4
Éditorial par Pierre THEOBALD page 5
Randonner aux Etats-Unis (suite) par Sophie MATTER page 6
EuroDiag Brest – Inverness par Jean-Claude et Nicole CHABIRAND page 9

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Forte croissance !
Lorsque je titrais l’an dernier mon article par « Un peu de calme ( ?) après une année PBP», je me doutais que l’année suivante serait moins calme. Mais comment imaginer une croissance aussi forte entre 2008 et 2009 ?
Certes, l’année post Paris-Brest-Paris est toujours basse mais nous enregistrons tout de même une croissance de 45% du nombre de brevets entre 2008 et 2009 et surtout de 87% entre 2005 et 2009, deux années équivalentes par rapport à PBP. A cette même époque, je prédisais que nous homologuerions en dehors de la France autant de brevets en 2009 qu’en 2003, une année PBP… et bien nous avons largement dépassé ce chiffre puisque nous arrivons à 23803 homologations en 2009 alors que nous n’avions « que » 18718 brevets homologués en 2003 en dehors de la France.
Les USA confirment une fois de plus leur suprématie. Avec une croissance de 35% par rapport à 2008, ils conservent leur première place devant le Japon qui continue sa forte progression avec 80% entre 2008 et 2009. Les japonais ont ainsi réalisé en 2009 plus de kilomètres que les américains en 2008. Cela nous promet de beaux duels pour les années à venir…
En France, 2009 est une année record avec 883 000 km homologués. Hors année de Paris-Brest-Paris, la précédente année record est de 805 900 km en 1990. Cela permet à la France de revenir à la troisième place. Avec le résultat de 2008, elle aurait été septième au classement mondial ! Cela met en évidence la forte croissance des pays suivants. L’Italie, l’Australie, le Brésil et l’Allemagne confortent leurs positions en tête du classement mondial des pays organisateurs de BRM et progressent ensemble de 36%. L’Italie n’organisait aucun brevet de 1200km en 2009 mais la participation aux brevets est restée forte. Mieux, nous avons vu des randonneurs italiens dans la plupart des 1200km organisés en Europe, ce qui montre une forte implantation de l’esprit randonneur dans ce pays. Le Brésil et l’Allemagne, avec respectivement 70% et 65% de croissance, sont des pays en forte croissance. Il en est de même en Espagne où l’organisation du Madrid-Gijon-Madrid a certainement aidé à atteindre ce niveau de participation.

PositionPAYS 2003004006001000 Total POINTS
1USA 1806109372656290 4277 14067
2Japon 1631885603423113 3655 11997
3France 24725268126937 3385 8830
4Italie 17882081387871 2283 5930
5Australie 1851198876112 2209 5130
6Brésil 1519314684917 1967 4716
7Allemagne 43838228818441 1333 4688
8Espagne CA 65831219715620 1343 4176
9Canada 55324215710327 1082 3348
10Russie 809204108638 1192 3120
11Taiwan 56914239   750 1720
12UK 4501136032  655 1671
13Suède 25311776606 512 1581
14Danemark 20386734917 428 1420
15Grèce 42536    461 958
16Belgique 259612221  363 915
17Pays-Bas 83722530  210 662
18Autriche 6637191815 155 577
19Espagne VA 702081210 120 404
20Slovénie 1302217   169 394
21Bulgarie 107261162 152 392
22Singapour 46271710  100 301
23Finlande 201715161 69 257
24Irlande 582572  92 231
25Afrique du Sud 884    92 188
26Norvège 2914106  59 176
27Suisse  9 15  24 117
28Croatie 21     21 42
29Ukraine 354   12 37
30Israël 433   10 29
31Luxembourg 222   6 18
32Chine 2     2 4
            
 TOTAL 16413520228612225487 27188  
            
 POINTS 328261560611444133504870   78096

Les quatre pays suivants (Canada, Russie, Taiwan et Suède) font également des années remarquables avec une croissance moyenne de 70% entre 2008 et 2009 en nombre de brevets homologués. Nous avons ensuite quelques pays en stagnation ou en recul mais ils sont peu nombreux. On peut noter également la belle progression de la Finlande, de Singapour et de l’Irlande qui effectuent leur plus importante saison de brevets en 2009.

TOTAL en KM (x 100)

PAYS200420052006200720082009
France4239395350295497045038830
USA81361028012216224901044914067
Japon1475303747595988667811997
Italie181413652701911956935930
Australie244832783329645737505130
UK3348230525911307011511671
Allemagne161420752517829328364688
Espagne52730871750538730454580
Canada305333683140442926613348
Brésil990 468252727614716
Russie46211461988225017783120
Danemark5558271064394110121420
Suède48958567622908991581
Belgique207828108291956585915
Grèce536627718964807958
Pays-Bas2873315391795352662
Taiwan   1029321720
PAYS200420052006200720082009
Afrique du Sud13289210201001105188
Autriche6128124765312577
Bulgarie310296441594267392
Suisse1177511177612117
Norvège236185213467147176
Slovénie   92318394
Irlande268026230208231
Finlande53454223097257
Singapour   5191301
Ukraine874530361237
Israël  34148 29
New-Zealand   190  
Croatie     42
Luxembourg    1918
Chine   1644
Hongrie   23  
       

Avec une croissance aussi forte, nous ne pouvons qu’attendre une participation massive pour le Paris-Brest-Paris 2011. Du fait des nouvelles règles de pré inscription, l’année 2010 nous permettra de mesurer l’intérêt des différents pays pour le PBP 2011. Nous allons donc certainement vivre une année très chargée. Plus que jamais, l’Audax Club Parisien remercie chaleureusement l’ensemble de ces représentants à travers le monde pour le travail accompli année après année.

Sommaire
Éditorial par Jean-Gualbert FABUREL page 4
Souvenir par Marcelle et Daniel KONCEWIEZ page 5
Paris-Marseille par Thierry MORLET page 7
Pâques en Provence (suite)
Traces Vélocio par Claudy GAUTHIER page 18
Ma première diagonale par Yvan LUCHINI page 28
Hortillonages d’Amiens par Yvette PENDU page 33
Randonner aux Etats-Unis par Sophie MATTER page 37

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La SRHP è  un brevetto permanente, cosa da noi in Italia pressochè sconosciuta, il percorso è ben dettagliato dal road-book e i controlli sono autogestiti con foto. Non resta che decidere data e ora della partenza secondo le proprie esigenze, avvisare l’organizzatore e mettersi in viaggio. Se percorsa da soli e in completa autonomia è un’avventura molto appagante per chi ama i percorsi mai banali e non troppo piatti. Il solo giro del canyon del Verdon, con partenza e arrivo da Carces, basterebbe per una randonnee di soddisfazione. Sophie ci ha fatto invece un grande regalo dandoci la possibilità in poco più di 600 km di attraversare tutta una serie di cime, colli e colletti che difficilmente qualcuno di noi si sognerebbe di mettere insieme in una escursione personale. Si passa attraverso strade per lo più secondarie e quasi in assenza di traffico (mese di ottobre), i paesaggi sono molto vari e, visti con i colori autunnali, sprigionano un fascino intensissimo e questo fa passare in secondo piano l’aspetto sportivo della prova. Causa altri impegni ciclistici e non, ho personalmente programmato questo giro per il mese di ottobre e ora che la prova è alle spalle sono felice di aver scelto un periodo non troppo caldo. Non ho avuto inconvenienti di alcun tipo lungo il tracciato  avendo avuto prima della partenza anche alcuni preziosi consigli dall’organizzatrice Sophie di cui ho potuto apprezzare anche la straordinaria ospitalità. Meteo perfetta e partenza alle 5 del mattino in maniche corte, gambe scoperte e portando con me solo l’essenziale, con preferenza più per il cibo che per l’abbigliamento (no antivento, no copriscarpe). Piccole soste per le foto dei controlli approfittandone sempre per mettere anche qualcosa sotto i denti, una sosta di 1 ora per dormire seguita da un’altra di 2 ore in piena notte (unico momento in cui ho infilato i gambali), cena a Sisteron, colazione a Malucene e merenda a Sault. Come segnalato nel titolo, che ho voluto per questo breve racconto, il solo peccato è stato di non potere godere dello spettacolo offerto dalla natura dalle sette di sera alle sette del mattino anche se di notte, nei boschi delle montagne, le emozioni non sono mancate. Auguro a tutti quelli che si cimenteranno su questo percorso di avere la stessa fortuna che ho avuto io e di poterne conservare un ricordo indelebile per il futuro, per quello che mi riguarda sono certo che sarà così. Ancora un grande GRAZIE a Sophie, vera amante della bicicletta e cacciatrice di sfide straordinarie. Un sentito ringraziamento anche all’amico Fulvio che ha aperto la strada con Barbara.

Aldo Mangione

Donnerstag, 26.August 2010, 06 :15 Start am Ortsschild von Carcès. So langsam dämmert es. Ich mache mein Kontrollfoto und fahre los. Schon das nächste Dorf bietet einen interessanten Anblick. In Cotignac ist die Felswand über dem Ort durchlöchert. Die Strecke des RdHP ist für mich völliges Neuland. Ich bin zum ersten Mal in der Provence.

Die Strecke führt erst einmal stetig bergan. Dann lange durch den Wald. Immer wieder stehen Wassertanks am Straßenrand, es sieht nach Waldbrandgefahr aus. Ich trete ganz locker, der Ruhetag und die kurze Etappe zuvor von Entrevaux nach Lorgues haben mir gut getan. Auf der Hochfläche nach dem Col de la Bigue wird es kalt, obwohl die Sonne schon lange scheint.

Beim Anstieg nach Aiguines glänzt der Lac de Sainte Croix ganz blau. Ich sehe zum ersten Mal in der Ferne den Mont Ventoux. Die Fernsicht beträgt über 100 km.

Der Lac de Sainte Croix
Der Mont Ventoux in über 100 km Entfernung

Hinter Aiguines steigt die Straße wieder an. Hier bin ich schon über dem Grand Canyon du Verdon. Die Source de Vaumale ist die erste Kontrollstelle. Ich fülle meine Flaschen wieder auf. Wasser ist hier essentiell. Tagsüber wird es sehr heiß. Der Grand Canyon ist wirklich beeindruckend. Auf der andren Seite ist die Route des Crêtes zum Greifen nahe. Es gibt immer wieder atemberaubende Aussichten in die Schlucht hinein.

Blick in den Grand Canyon du Verdon
Der Verdon vor dem Grand Canyon

Bei Pont de Soleils fülle ich mir meine Flaschen wieder auf. Der Verdon hat im Sommer nur wenig Wasser. Steter Tropfen höhlt den Stein. Das Wasser löst den harten Kalkfelsen und schneidet sich deswegen tief ein, ohne dass die Hänge abrutschen.

Es geht auf der anderen Seite der Schlucht wieder zurück. Kurz vor La Palud geht es links auf die Route des Crêtes. Hier gibt es Aussichtspunkte, bei denen über 500 m senkrecht auf den Verdon gesehen werden kann. Auch die Aussicht auf die Gegenseite ist gigantisch.

Schwindelerregende Einblicke in die Verdonschlucht

In La Palud wasche ich mich, fülle meine Flaschen wieder auf und esse mein letztes am morgen ge-machtes Brot auf. Im Prinzip muss hier jede sich bietende Gelegenheit genutzt werden Essen einzukaufen. Man kommt bis Sisteron praktisch nur durch kleine Ortschaften und jetzt in der Ferienzeit hat womöglich der einzige Laden geschlossen. Anschließend auf der Abfahrt kommt man direkt unter ei-nem Wasserfall vorbei. Während sich der Verdon immer tiefer einschneidet, baut sich hier ein Sinterfels auf. Stark kalkhaltiges Wasser verliert an der Luft CO2, dadurch fällt Kalk aus und der Fels wird immer größer. Moose beschleunigen diesen Vorgang. Etwas weiter schimmert der Lac de Sainte Croix ganz grün.

Wasserfall mit Sinterfelsen
Der Lac de Sainte Croix

Moustier Ste-Marie bleibt rechts, einige km weiter : Fruits et Légumes. Ich halte an und kaufe mir meine Leibspeise beim Radeln im Süden: Nektarinen, nach Möglichkeit weiße, frisch geerntet, vollreif, saftig und süß. Schon bei der Mille Miglia Italia habe ich täglich mehr als 10 Stück gegessen. Allerdings haben die Lebensmittelläden oder Bäckereien, die direkt an der Straße liegen, in den nächsten Ortschaften geschlossen. Weil ich immer nach einer Bäckerei schau, verpasse ich in La Bégude-Blanche den Abzweig nach Bras-d’Asse. Dafür kann ich an einem Brunnen meine Flaschen auffüllen und mich waschen. Am Ortsausgang gibt es nochmals Nektarinen und Apfelsaft. Leider ist der Saft etwas verkocht und schmeckt wie Apfelmus.  Ich fahre weiter und habe das Gefühl in die falsche Richtung zu fahren, aber auf dem Retro-Navi steht: „centre, puis à gauche“. Da mein Tacho kleine Aussetzer hat, aber ansonsten etwas mehr km anzeigt als der Streckenplan, kann ich nicht einfach bei der angegebenen km-Zahl abbiegen. Ein wenig später überquere ich einen Nebenfluss, was nach Landkarte nicht sein kann und ich drehe um. In La Bégude-Blanche sehe ich, dass ich am Ortseingang schlicht am Abzweig vorbeigefahren bin. Die Straße zum Col d’Espinouse hat fast keinen Verkehr. Als ich auf dem Pass das Kontrollfoto mache überholt mich ein Geländewagen mit Viehanhänger. Der Fahrer ist so nett und fährt auf der kurvigen Abfahrt rechts ran und lässt mich überholen.

Erst in Les Grillons hat ein kleiner Laden offen. Da ich in Sisteron frühestens um halb 9 sein werde, muss ich hier die letzte Gelegenheit nutzen einzukaufen. Die Bäckerei ist allerdings geschlossen. Ich kaufe in der Epicerie ein verpacktes Toastbrot, eine Hartwurst,  eine Tafel Schokolade, Pfirsiche und Traubensaft.

Jetzt wird es ganz einsam. Auf dem Weg zum Col de Fontbelle fährt kaum ein Auto. In Authon werden nochmals die Flaschen gefüllt. Die Straße nach St Geniez ist echt genial. Danach kann ich es das erste Mal auf der Abfahrt nach Sisteron so richtig laufen lassen: Neue Straße, kein Verkehr und wenig enge Kurven.

In Sisteron wird es dunkel und ich muss erst einmal was essen: In einem Schnellrestaurant Pizza Anchois und Pommes Frites, maximale Kalorien. Da hier der Chef noch kocht und allerdings den Rest vom Laden auch noch macht, dauert es halt doch etwas länger als gedacht. Ich versuche inzwischen die Zeitung zu lesen.  Mein Wasser wird noch bis St Etienne reichen. Mittlerweile bin ich aus meinem optimistischen Zeitplan mit einem Durchschnitt von 20 km/h + diverse Pausen.

Vor Cruis überkommt mich zum ersten Mal Müdigkeit. Die Mille Miglia in gut 108 h und anschließend die 500 km-Fahrt nach Carcès machen sich bemerkbar. In Cruis schlafe ich an einem hell beleuchteten Heldendenkmal auf einer Bank, überdacht und windstill: 15 min Power-Napping. Um 00:00 Uhr mache ich mein Kontrollfoto in St. Etienne-les-Orgues und möchte meine Flaschen auffüllen, aber: Les fontaines sont fermées!  Außerdem steht am Brunnen noch „EAU NON POTABLE“. Zum Glück  führen  noch zwei Männer ihre Hunde aus. Mit meinem bescheidenen Französisch kann ich mich soweit verständlich machen, dass ich meine Flaschen aufgefüllt bekomme. Am trockenen Brunnen stärke ich mich erst einmal, bevor ich den Anstieg zum Montagne de Lure beginne.

Trockener Brunnen in St Etienne-les-Orgues
Pas de la Graille um 03:26

Beim Anstieg macht mir die Müdigkeit zu schaffen. Ich setze mich einfach auf die Straße und schlafe eine viertel Stunde. Oben am Lure weht ein starker Wind und es ist kalt. Ich ziehe meine Gore-Tex Jacke und Hose an und mache mich auf die Abfahrt. Immer wieder scheuche ich taubengroße, graue Vögel auf, die mitten auf der Straße zu schlafen scheinen. Unterwegs muss ich noch zweimal anhalten und kurz schlafen. In Valbelle sehe ich dann das erste Auto. Im Val de Jabron sind gegen 05:00 Uhr einige Polizeiautos unterwegs. Die ersten Pendler machen sich auf den Weg zur Arbeit.

Hinter dem Col de Macuègne halte ich auf der Abfahrt nochmals an, um den Mont Ventoux zu fotografieren. Unten im Tal in Montbrun-les-Bains hat endlich eine Bäckerei offen und ich kann ausgiebig frühstücken. Am Ortsausgang gibt es sogar einen Supermarkt und ich bekomme alles was ich bis Malaucène brauchen werde.

Ausblick hinterm Col de Macuègne
Montbrun-les-Bains

Nach ein paar Kilometern geht es rechts ab und wieder einen Berg hoch. Die Straße zum Col des Aires und weiter zum Col de Fontaube bietet wieder wunderbare Ausblicke. Es ziehen dichte Wolken auf. Der Gipfel des Mont Ventoux hüllt sich in Nebel, noch 30 km bis nach Malaucène. Ich fülle dort meine Flaschen wieder auf und in der Bäckerei am Fuß des Anstiegs gönne ich mir ein zweites Frühstück. Malaucène ist das Mekka der Rennradfahrer. Man könnte fast meinen hier läuft eine Radtouristikveranstaltung. Aber es ist Freitag Mittag und ich beginne gegen 12:00 Uhr den Anstieg zum Ventoux. Gut 400 km bin ich seit gestern unterwegs. Noch verhüllt die Wolke die Sonne, aber von Westen her kommt schon wieder strahlend blauer Himmel. Ich fahre noch ein Stückchen und halte dann einen kurzen Mittagsschlaf. Es wird jetzt wieder heiß, aber ich habe schon ganz schön an Höhe gewonnen.

Im Hintergrund der Mont Ventoux in Wolken
Achtung Viele Radfahrer Vorsicht

Der Anstieg zieht sich. Aber es gibt immer wieder phantastische Ausblicke. Hier auf der Nordseite geht der Wald fast bis zum Gipfel. Oben sind die Bäume allerdings schon recht klein. Auf dem Mont Ventoux ist ganz schöner Trubel. Es ist eigentlich angenehm warm, ich ziehe nur meine Windweste an. Ein deutscher Hobby-Radfahrer mit Sportrad spricht mich an. Er ist stolz dieses Jahr ohne Absteigen den Mont Ventoux bezwungen zu haben. Anscheinend sehe ich ziemlich hungrig aus, denn er besteht darauf mir einen Riegel zu schenken. Ich mache noch ein paar Fotos, schaue mich im Kiosk um und mache mich auf die Abfahrt.

Der Mont Ventoux unterm Gipfel
Das Observatorium auf dem Mont Ventoux

Hier auf der Südseite wird es schnell heiß und weiter unten gibt es keinen kühlenden Fahrtwind mehr. Ich brauche Wasser und halte am nächsten Brunnen. EAU NON POTABLE, also wasche ich mich nur und verstaue meine Windweste wieder in den Taschen. Ein paar km weiter in Les Bruns gibt es einen Brunnen mit Trinkwasser. Hinter Sainte-Colombe habe ich fast 1500 Höhenmeter Abfahrt hinter mir und in Flassan steigt die Straße wieder an. Es gibt ein Hinweisschild zu einem Lebensmittelladen, aber ich habe noch etwas dabei, das wird bis Sault reichen und ich denke, dass ich gegen 18:00 Uhr dort sein werde. Ich entschließe mich ab jetzt etwas weniger Fotos zu schießen, da ich schon einige Stunden hinter meinem Zeitplan liege.

Der Mont Ventoux von Süden auf dem Weg zum Col Notre-Dame des Abeilles

Auf dem Anstieg zum Col N.D. des Abeilles wird es nochmals richtig heiß. In Sault bietet sich die letzte Möglichkeit etwas einzukaufen und ich schaue beim Essen den Boule-Spielern zu. Da hat es echte Profis dabei, die mit der letzten Kugel das Spiel komplett drehen.

Die Strecke wird jetzt einfacher, aber es bleibt hügelig. Als ich zurückschaue, sehe ich den Mont Ventoux in Wolken. Leichter Rückenwind setzt ein, es ist der erste Tag im Herbst an dem der Mistral einsetzt. Um 20:00 Uhr mache ich mein Kontrollfoto in Banon, knapp 500 km sind geschafft. Richtung Ortsausgang hat es Toiletten. Das nutze ich aus, streife mein Reflektorband über und fülle meine Flaschen auf. In Richtung Forcalquier wird der Wind stärker und ich hole etwas Zeit auf. Aber ich muss nochmals eine viertel Stunde schlafen. Hinter dem Durance-Tal geht es Richtung Valensole. Es ist Nacht, einsam und die Straße zieht sich wie Kaugummi. Nach einer gefühlten Ewigkeit erreiche ich Valensole, aber jetzt wird es richtig schwierig. Eine kleine Straße schlängelt sich nach Allemagne-en-Provence. Es geht hoch und runter, ich bin müde und brauche dennoch zum Fahren volle Konzentration. In Allemagne brauche ich nochmals 20 min Schlaf. Bis Quinson bleibt die Strecke schwierig. Obwohl hoch nach Montmeyan gut 100 Höhenmeter zu überwinden sind, läuft es jetzt besser, da der Wind wieder stärker wird. Die Straße ist jetzt auch wieder breit und gut. Die letzten 25 km bis nach Carcès bringe ich dann auch noch hinter mich. Um 04:13 Uhr komme ich in Carcès an.

20:00 Uhr Kontrolle Banon
01:05 Uhr Kontrolle Allemagne-en-Provence

Sophie hat mit dem Randonnée de Haute Provence eine außergewöhnliche Rundfahrt geschaffen. In Prinzip müsste man immer bei Tag fahren, damit kein Highlight verpasst wird. Das Roadbook ist detailliert ausgearbeitet und Sophie hat zusätzlich eine Reihe von Empfehlungen und Informationen zusammengestellt. Insbesondere ist hier im Sommer die Versorgung mit Wasser existenziell. Der Randonneur ist unterwegs auf sich allein gestellt und Überraschungen gibt es immer wieder.

Andreas Weiss

Exkurs:

Das RdHP habe ich in eine 3-wöchige Radtour integriert: Karlsruhe – Bad Krozingen – Bad Säckingen – CH – Bözbergpass – Brugg – Zug – Andermatt – St. Gotthartpass – Passo Monte Ceneri – Lugano – Mendrisio – I – Cuggiono – Milano – Nerviano – 1001 Miglia Italia – Asti – Cuneo – Col de la Lombarde – F – Entrevaux – Draguignan – Carcès – La Super Randonnée de Haute Provence – Sisteron – Col de Carabès – Die – Col de Rousset – Autrans – Voirons – Col Le Banchet – Belley – Francy – CH – Genf – Orbe – Neuchâtel – Biel – Col de Pierre Pertuis – Basel – D – Weil am Rhein – Karlsruhe.

Am 01. September, kurz vor 20:00 Uhr bin ich wieder in Karlsruhe und ich habe in 21,5 Tagen über 4350 km zurückgelegt.