L’équipe féminine de l’EPM cyclotourisme composée de : De gauche à droite : Marie-Paule, Simone, Chantal, Annie, Brigitte et Josiane

Nous sommes sur le point de prendre le départ pour une longue randonnée qui doit nous conduire à Taulignan où nous devons passer la nuit, puis à Saint-Paul-Trois-Châteaux le dimanche matin.

L’itinéraire n’est pas direct, et c’est en passant par le Var, les Bouches-du-Rhône, en longeant le sud du Luberon, en traversant le Vaucluse du sud vers le nord que nous arrivons dans la Drôme, dans le charmant petit village de Taulignan.

Les jours qui précèdent sont vécus dans l’angoisse. La veille encore la neige est annoncée à Manosque. Comment envisager de prendre le départ dans ces conditions ?

Samedi, au lever du jour, les inquiétudes s’envolent. Le ciel est clair.
Quelle belle randonnée ! Nous avons eu le plaisir de voir de beaux paysages, mais aussi des ouvrages comme cette magnifique roue à eau.

Nous traversons la belle ville de l’Isles-Sur-Sorgues, mais ce n’est pas le jour… nous avons toutes les peines du monde à nous frayer un chemin parmi les badauds qui se promènent dans la foire à la brocante de Pâques. Nous passons à Pernes-Les-Fontaines, Pâques en Provence 2002, où nous sommes arrivées après une flèche, puis à Camaret-sur-Aigues, Pâques en Provence 2006, où nous sommes arrivées après une trace
Les nuages sont très menaçants… le vent redouble.
A partir de Camaret, les conditions deviennent plus pénibles. Le vent nous retient, de plus les vallonnements n’arrangent rien.
Il est temps d’arriver à Taulignan, car le soleil décline et nos forces aussi.

SAINT PAUL TROIS CHÂTEAUX…samedi 22 mars 2008.

Les 14 cyclos anglois jaunes et verts l’ont tant attendu , ce jour !!!!! et tant redouté !!
Le printemps 2008 est né il y a 2 jours……pourtant , au départ , à 7 heure , il fait « frisquet » (4°).

Les 14 « L.A.C.C. » s’affairent autour de leurs montures respectives, très concentrés , et échangent dans leur « jargon-cyclo » consignes et tactiques pour gérer au mieux ces 200 Km en pays drômois.


Pointage obligatoire au départ……

Un dernier petit café…

…et le premier coup de pédale : le 1° groupe s’élance à 7h15….le second 10mn plus tard. (sécurité oblige !)

L’histoire de la VELOCIO, l’incontournable épreuve dans la vie d’un cyclo depuis 13 ans qu’elle est inscrite au programme du club (la 1° , en 1996 à FOS s/ MER) est pleine d’anecdotes, d‘incidents, de surprises, de fierté partagée, d’amitié et de galères……

Que sera la « mouture » 2008 ?

BONNE ROUTE !!!!!!!

LE  CIRCUIT

Le circuit , à cheval sur 2 départements : VAUCLUSE et DRÔME, entre PROVENCE et VERCORS , enchaine les petits villages authentiques , perchés , regroupés autour de châteaux médiévaux , souvent en ruines (on dit ici « bourg castral ) qui racontent un passé agité par les guerres de religion et les luttes entre Seigneurs …

Mais …..est-ce bien la préoccupation des cyclos ?

Pour eux , ce matin , les paramètres importants s’appellent
– état des routes – météo – condition physique – prudence – alimentation bien gérée……….etc

LE  CIRCUIT  EN  PHOTOS

SAINT PAUL 3 CHÂTEAUX

Pas de photo de château ………puisqu’il n’y a pas de château…

Explication :à l’origine , ce site était habité par une peuplade gauloise «  LES TRICASTINI ».

Le village s’est donc appelé SAINT PAUL en TRICASTIN… et TRICASTIN a été confondu avec TRICASTRI et faussement traduit par 3 CHÂTEAUX.

SUZE LA ROUSSE

C’était un « relais de chasse » à l’époque de CHARLEMAGNE. Puis , propriété des PRINCES D’ORANGE et des SEIGNEURS DES BAUX , dont la lignée s’est éteinte en 1958.

Aujourd’hui , propriété du CONSEIL GENERAL.


…au 11° km , tout le monde est frais et souriant…

…grand soleil…petit vent favorable…la progression est excellente.

BOUCHET

Au XI° , ce n’est qu’une maison de chasse , cachée dans les bois ( d’où le nom de « boscheto ». Au XII° construction par un SEIGNEUR DES BAUX d’une abbaye cistercienne : Notre Dame du Bosquet

Elle est devenue une salle de vieillissement du vin des Côtes du Rhône , pour le Cellier des Dauphins , puis a été rachetée par la commune et réintégrée dans le patrimoine communal.


Voir aussi la Chapelle SAINT SEBASTIEN, Abbaye cistercienne

BUISSON


…… et ses remparts

VILLEDIEU

MIRABEL LES BARONNIES

Les 2 équipes avancent sur des routes en parfait état, peu fréquentées, le soleil brille et les sourires sont de rigueur.

L’horaire est respecté par rapport aux prévisions.

VINSOBRES

Première côte sévère !!!!!!

En ce pays de très bons vins……pour une dégustation ….il faudra revenir !!!!!

VENTEROL

après la vigne……les oliviers .

ROUSSET LES VIGNES

Ancien prieuré clunisien

Maisons médiévales

Château féodal

MONTBRISON

10H25

1° pointage
1° casse-croûte

Point météo : beaucoup plus clémente que prévu

GRIGNAN

Château – forteresse dès le XIII° siècle.

Fief de François ADHEMAR de MONTEIL , gendre de l’illustre Marquise de SEVIGNE , dont le tombeau se trouve dans la Collégiale attenante.


Progression régulière ….mais la température baisse…..

TAULIGNAN

…et ses remparts circulaires ( autour du château détruit à la Révolution ) ne comptant pas moins de 11 tours encore visibles.

LA PAILLETTE

13 H

2° pointage
2° casse-croûte

Point météo : l’optimisme décroît… le ciel s’obscurcit…

…et mes photos aussi..?????

VESC

Royaume des chèvres , c’est ici qu’est né le véritable « picodon » mais l’heure n’est pas à la dégustation…
Faut-il y voir un lien ? …la devise du village est : « Vivre bien, c’est vivre deux fois »

Eglise romane Saint Pierre.

En regardant l’arrière plan , on comprend pourquoi il fait froid……

BOURDEAU

Ruines des 2 châteaux médiévaux :

Le château des évêques de DIE
Le château des POITIERS

Fontaine Alberte de POITIERS

La légende d’Alberta Alberte, fille du seigneur de Bourdeaux, avait deux soupirants : Alfrédis de Mornans et Hérald de Bézaudun. Atfrédis la voyait en secret, tous deux s’aimaient depuis longtemps et le sire de Poitiers décida de les marier.
Hérald de Bézaudun, moins heureux, trouve en Béatrix, a^eule d’Alberta, Suzeraine du lieu, une alliée car celle-ci voulait unir les Poitiers et les Bézaudun. Hérald renoncera a son amour a condition que Béatrix lui accorde un souvenir d’Alberta. Béatrix lui donnera l’écharpe brodée par Alberte pour Alfrédis, s’il part combattre en terre sainte… Le jour des noces a lieu un tournoi… Stupeur
Le premier adversaire d’Alfrédis est Hérald qui, porteur de l’écharpe d’Alberta, s’écrie : « voyez a mes couleurs qui est ma Dame ». Alberte s’évanouit, Alfrédis pourfend le félon mais meurt dans le meme assaut. Une bataille générale s’ensuit et ce jour-la, la riviere devint rouge sang jusqu’au Rhône…
Alberte ne survécut pas a son époux.

PUY SAINT MARTIN

                        Il   pleut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                                   Mauvais temps pour les cyclos !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                                               Mauvais  temps pour  les photos !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les cyclos ont froid…….

les mines s’allongent……

.les conversations se font rares…..

CHAROLS

Ancienne voie romaine

Traversée par « LE ROUBION » : la légende raconte que les Seigneurs de BOURDEAUX et de SOYANS se battirent en duel pour la main d’une belle et , on dit que la rivière était tellement pleine de sang , qu’on l’appela le  ROUGE-BION.

LA  BEGUDE  DE  MAZENC

            15h15
            3° pointage
            3° et dernier casse-croûte ; on épuise les réserves de vivres .

            Point météo :     ….il ne pleut plus……….mais
                                               ……il a beaucoup plu…….et
                                                           …..il va pleuvoir……..

Ancien relais de diligences ( bégude= endroit où l’on boit ).

Le vieux village est sur la colline : CHÂTEAUNEUF DE MAZENC avec ses vestiges médiévaux, son beffroi et ses vieilles rues.

Ancienne place forte des TEMPLIERS

ALLAN

            …..la menace se confirme…revoilà la pluie glaciale….et une côte de 6 km

Au 170° km , les cyclos ont froid , les crampes apparaissent , et il parait même que pour certain , la vue se brouille …….DUR   DUR !!!!!  mais c’est la dernière difficulté du circuit .

 Les 30 derniers kilomètres , en faux plat descendant , avec vent frais mais favorable

s’effectuent sans problème , à 35 km/h de moyenne  , avec la traversée de……

ROUSSAS

Ancien village  défensif ; il ne reste que les ruines du château et du donjon du XII°.

A voir :  le circuit botanique des roses nouvelles.

LA GARDE ADHEMAR

Village fortifié qui abritait la garnison des ADHEMAR

Le splendide château construit au XVI° siècle ( GRIGNAN en plus petit) fut démantelé en 1810.

et arrivée à  SAINT PAUL 3 CHÂTEAUX    vers  17 heures .

Les cyclos sont heureux d’en finir ………..

…….ils repartent , diplômés  et  médaillés

…..et à quoi pensent-ils ?

…MAIS A LA VELOCIO 2009 , BIEN SÛR !!!!!!

(équipe n° 43, Pierrette et Alex Poyer)

Ce n’est pas sans appréhension que nous démarrons à 7 heures du matin, tant les prévisions météo sont peu encourageantes. Toutefois, si le vent est bien présent, son orientation franchement ouest nous est plutôt favorable. Par des routes connues et escarpées, nous arrivons à Alès après avoir tutoyé les contreforts des Cévennes

Un café de Salindres sert de cadre à notre pique-nique du midi, puis le tronçon de route qui nous conduit, via Barjac et sa foire aux antiquités, à Vallon-Pont-d’Arc est parcouru tambour battant grâce à l’aide d’Éole. Le ciel profite de notre arrêt à l’abri pour se déverser et au site de Pont-d’Arc le soleil est revenu.
Par la suite, le ciel mitigé ne nous empêche pas de profiter des points de vue de la route des gorges.

Alors que nous attendons pour traverser le pont en sens unique de St-Martin d’Ardèche, arrive en face de nous une équipe de « traceurs », et quelle équipe ! N’est-elle pas constituée de redoutables diagonalistes, dont D. Lamouller, unis autour de leur président Bernard Lescudé. Brève rencontre car l’heure avance, les températures sont fraîches et tout le monde a hâte de gagner l’étape. Pour nous c’est Bollène d’où le lendemain nous atteindrons Saint-Paul en découvrant le site et le patrimoine de Saint-Restitut.

Vient ensuite l’essentiel, le plaisir de rencontrer de nombreux amis.

Vous connaissez sûrement les FLECHES VELOCIO organisées tous les ans par l’Audax Club Parisien à l’occasion de Pâques en Provence, mais peut être pas les TRACES VELOCIO.

Il s’agit d’effectuer un parcours compris entre 201 et 360 km le samedi pascal, par équipes de 2 à 6 machines, entre 6h00 et 22h00, pour rallier la concentration de Provence qui avait lieu cette année à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Avec René nous avions décidé de tenter l’aventure car nous n’étions pas très chauds pour rouler de nuit sur une Flèche, et nous choisissons d’effectuer le parcours préparé par Jean-Claude pour la Flèche qu’il conduisait (Aline, Hugues, Jean et Jean-Pierre).

Préparation
Nous l’avons effectuée avec les fléchards, par des sorties régulières depuis 3 mois, la sortie de 165 km à L’Isle Jourdain, puis la sortie de 200 km vers Villefranche de Rouergue et Cajarc à laquelle je n’ai pu participer pour cause de séjour ski (il n’y a pas que le vélo dans la vie !).
Tout se passe bien et après préparation des vélos, chargement des sacoches et sacs à dos (autonomie oblige) nous sommes prêts à partir malgré une météo très défavorable pour l’ensemble du week-end.

L’Approche
Départ donc de Montauban Vendredi 21 Mars à 7h30 par un temps gris et « humide », mais avec un vent de N/O favorable, sur un parcours peu accidenté qui nous mène vers Bruniquel, puis la montée vers Castelnau Montmirail, Marsac ou nous ratons la D13 et nous retrouvons sur la rocade d’Albi en travaux, avec coups de klaxon et quelques frayeurs; heureusement un conducteur de travaux nous arrête et nous indique une sortie vers le centre d’Albi.
Ensuite c’est la remontée sur les berges du Tarn, avec des paysages agréables, une route peu fréquentée, mais une succession de tunnels dont 3 sont non éclairés ; n’ayant pas d’éclairage avant, le premier sera franchi à pied et à tâtons, les 2 autres sur nos vélos grâce à un automobiliste sympa (il y en a !!!) qui reste derrière nous pour nous éclairer.
Vers 13h30 nous cherchons un abri pour déjeuner et René aperçoit à Trebas un restaurant qui paraît éclairé : miracle il est ouvert, un feu de bois brûle dans la grande cheminée, nous mettons quelques vêtements à sécher, et nous régalons d’un bon plat chaud.
Le départ se fait sous une pluie soutenue qui nous accompagnera toute la fin du parcours par Brousse-le-Château, et nous arrivons au terme de notre première journée, à St Affrique, vers 16h45 après 169 km.
Nous y avons réservé 2 chambres à l’Hôtel du Pont Neuf, dont le patron qui a déjà accueilli plusieurs fois des cyclos du Véloce est très sympathique et attentionné.
C’est vers 20h30, sous une pluie battante, que nous voyons arriver la Flèche de Jean-Claude et celle de Francis, ruisselants sous les cirés et ressemblant à des Terres Neuvas, mais tous avec un moral d’enfer à notre grand étonnement.
Après un potage bien chaud et un copieux dîner, des vêtements passés au sèche linge par le patron, et à la stupeur des autres clients du restaurant, les 2 équipes repartent pour 200 km avec nos encouragements, pendant que nous allons passer au chaud une nuit réparatrice.

La Trace
Agréable surprise ce matin, car pas de pluie et un ciel pas trop chargé.
Petit déjeuner à 7h pour un départ à 7h40. Les 30 premiers km en légère montée permettent de s’échauffer tranquillement, avant d’attaquer la grosse difficulté du jour, la montée vers Cornus et le Larzac. Comme d’habitude René est toujours devant dès que ça monte, mais nous sommes parfaitement complémentaires car c’est l’inverse dans les descentes ! et nous nous attendons pour rouler de concert.
Arrivée au Caylar à 10h30 (51 km en presque 3h et premier pointage), la route sur le plateau est agréable, le revêtement parfait, vue sur les montagnes enneigées, temps clair et vent toujours favorable.
Puis c’est la descente vers St Maurice de Navacelles, puis Ganges et nous décidons d’avancer pour déjeuner à Sauves vers 14h (125 km). Bien qu’étant un samedi les hameaux traversés sont plutôt déserts et nous sommes presque les seuls clients de ce bar : sandwichs, gâteau de riz et 2 demis pour attaquer les 80 derniers km qui vont s’avérer plus difficiles que prévu, avec une succession de « petites » bosses qui nous usent peu à peu, et un vent qui devient progressivement défavorable vers Uzès, ralentissant nettement notre progression qui tombe à 15 km/h.
Nous commençons à nous inquiéter en voyant le jour tomber, alors que nous n’avions pas prévu de rouler de nuit et que notre éclairage se limite aux feux rouges arrière.


Nous arrivons à Bagnols sur Cèze et prenons la nationale vers Pont St Esprit, mais il fait nuit noire, il y a pas mal de trafic, nous n’avons de visibilité que lorsqu’une voiture nous dépasse, et les bas côtés sont en très mauvais état. Il est 20h, nous sommes à 10 km du gîte, les 201 km fatidiques sont juste dépassés, et j’estime que poursuivre est trop dangereux, donc je propose à René d’arrêter là, de contacter Dédé pour qu’il vienne nous récupérer avec le minibus et nous ramener au gîte.
Une ½ heure plus tard nous arrivons dans le Domaine de la Baume, une superbe demeure, et débarquons dans la salle à manger où nous retrouvons avec joie tous les participants (une trentaine !) à cette concentration, attablés pour se restaurer.

Epilogue
Le lendemain tout ce beau monde se dirige vers St Paul Trois Châteaux (en fait il n’y a pas un seul château… le nom vient de la traduction de Tricastin, nom donné à la région par les Romains), lieu de la concentration Pascale 2008, avec un mistral froid et violent, ou nous faisons valider notre Trace par la responsable, la très sympathique Me Yvette Pendu, et récupérons notre médaille commémorative.
Après le déjeuner pris sur place (pour ceux qui ont pu avoir des tickets repas !), retour au gîte pour une après midi de repos, belote, et discussions animées, car nous savons que les 3 jours qui viennent pour le trajet de retour seront difficiles… mais ceci est une autre histoire que certains ne manqueront pas de raconter !

Morale
Ne jamais partir pour de telles randonnées sans un éclairage complet en ordre de marche (tunnels, arrivée tardive) et mieux gérer le temps de façon à garder une marge suffisante : en partant à 7h nous arrivions avant la nuit à Pont St Esprit.
Nous retiendrons la leçon !!! Mais au final nous garderons un excellent souvenir de cette Trace malgré ces petits désagréments.

Marc LANDREAUD

Encore une fois, elle s’est bien déroulée. Deux équipes au départ, aucun problème pour les huit participants ; sauf le vent violent le dimanche matin, qui nous a bien ennuyé, car bien sûr, face à nous toute la matinée ; C’est usant !
Nous ne nous plaindrons pas, car le samedi ce sacré mistral ne nous a pas trop gêné. (heureusement car 180 kilomètres avec le vent !….) ; Et quand on a vu la neige le lundi matin…
Ouf, ça aurait pu être pire.

Mon équipe s’est bien comportée, « Papy Claudius » pédalait avec une aisance qui fait rêver, et les autres (Pierre, Sam et Fabrice) ont dû se bagarrer dans la dernière difficulté du circuit, histoire de faire tomber la pression, car, tout le jour tranquille, il fallait bien lâcher les gaz. La cocotte minute était prête à exploser, ça leur a fait beaucoup de bien.

L’autre équipe a également bien passé la journée et ils étaient les premiers le soir à l’apéro. Ils se sont même dévoués pour boire nos verres, au cas où nous n’aurions pas eu le temps de le faire. (Ndlr : la belle excuse !).

Merci à Hervé qui nous a gentiment porté nos bagages et à James Morrisson qui est venu nous rejoindre au gîte le soir et dîner avec nous.

J’ai une petite pensée pour Sam qui était un bon élément et qui a dû nous quitter pour partir travailler en Australie. Il m’a chargé de remercier tous les gens du club. La médaille qu’il a eue lui a fait énormément plaisir.

A l’an que ven, au Pontet !

Roger GILLY

Traces acépistes…nous étions 13 !

Encore de bons moments passés en Provence à St Paul les Trois Châteaux. Les acépistes avaient fait le déplacement soit pour une Flèche pour les plus courageux, bravo à eux, soit pour une épreuve un peu plus « pépère » !

200 km à faire dans la journée, un ravitaillement le matin avec des bons gâteaux réalisés par une assistance attentive, un plat du jour à Pernes les Fontaines succulent. Les pâtes à la Carbonara me sont un peu restées sur l’estomac et j’ai eu un moment difficile lors de la digestion. Heureusement, des petites poussettes de Max m’ont aidée à me maintenir dans les roues.

Il y avait longtemps que je n’avais pas fait de 200. J’ai retrouvé cette distance avec plaisir. Un parcours agréable, qui nous a fait passer dans les champs d’oliviers, au pied de jolis villages provençaux.

Le Dimanche, décrassage, avec un fort mistral au départ. Au retour, vent dans le dos, les chevaux étaient lâchés et nous sommes rentrés bride abattue sur St-Paul, pendant que les acépistes en charge d’organisations tenaient leur poste à la permanence. Bravo et merci à eux.

Merci également à tous ceux qui par leur présence ont montré combien ils étaient attachés à ces retrouvailles pascales. Et bien sûr, un grand merci à l’ACP, grâce à qui nous passons toujours d’agréables moments. A bientôt sur la flèche Paris-Brest, ou du moins, un petit « morceau ».

Catherine et Gérard Montorier