2012, Suivez les Traces Vélocio, RC Anjou

Parti de Pertuis avec Jano, le jour tout juste levé sous un ciel menaçant, mais il ne pleut pas c’est déjà bien. Après avoir traversé la Durance, Peyrolles-en-Provence est encore éclairé ; à Jouques, nous prenons la D 11, une petite route tranquille : là je perds mon feu arrière, impossible de retrouver tous les morceaux. Nous passons le premier col de la journée, le col du Grand Sambuc, 597m, suivi quelques km plus loin du col de Portes, 637m, avec un passage à 15%. Nous croisons quelques cyclos dans cette forêt dégarnie, pour rejoindre Pourrières. Nous filons sur Trets, pour s’offrir le pas de la Couelle, à 500m d’altitude, puis le col d’Ornon à 363m, dans le Var. Nous n’avons pas le temps de nous refroidir qu’apparaît à l’horizon le col de l’Espigoulier, 722m. Descente sur Gémenos pour rejoindre le col de l’Ange avec ses 217m, par la N8 où la circulation est assez importante. Au camp du Castellet, nous quittons la N 8 pour pendre la D 26 beaucoup plus tranquille. À ce moment-là, les filles me téléphonent pour savoir où on en est et prévoir le pique-nique. Après avoir raccroché, je casse mon câble de dérailleur AR, ce qui m’oblige à rester sur le 12, et comme par hasard, il y a des bosses : je rappelle Monique pour qu’elle me trouve un mécano sur Le Beausset. Comme le hasard fait bien les choses, nous nous retrouvons chez un marchand de cycles super sympa : il est 11 h 45 ; le câble est cassé dans la tête de poignée, pas simple du tout, il me propose de le faire en début d’après-midi ; là, je lui explique ce que nous sommes en train de réaliser, il comprend de suite ; il va y passer plus d’une heure, avec moi qui lui tenait ma torche pour qu’il puisse retirer avec une pince à épiler le tout petit bout de câble cassé. Le magasin est très bien achalandé, il a une selle bleu-blanc-rouge qui me plairait bien. Une fois terminé, nous lui demandons si nous pouvons pique-niquer sur son parking … sans problème ; nous repartons vers13 h 30, lorsque je me rends compte que j’ai laissé ma torche dans l’atelier ; je demande aux filles de faire les magasins en attendant 14 h, pour qu’elles puissent la récupérer. Maintenant, nous allons enchaîner B.I.G. et cols ; col du Corps de Garde, 391m, puis un aller-retour pour se faire le mont Caume, 801m, avec un panorama sur la rade de Toulon, superbe. Suit le mont Faron qui n’est qu’à 507m ; du fort, le panorama n’est pas mal non plus. Redescente sur Toulon, puis direction La Valette et Solliès-Pont. Maintenant, le profil est facile, Roquebrussanne, D 64 pour être plus au calme. Nous avons de la chance car la météo est vraiment idéale pour pédaler vers St-Maximin. À La Ste-Baume, Jano est passé à l’attaque, moi je commence à en avoir plein les bottes, je serre les dents pour arriver à Grambois. Il est 21 h et nous venons de faire 283 km avec 4989 m de dénivelé. Tout est prêt, nous n’avons plus qu’à nous mettre les pieds sous la table (comme d’habitude). Bonne nuit réparatrice pour repartir de bon matin. 7 h, avec notre ami Michel qui veut prendre l’air avec nous, vers la Bastide des Jourdans, pour aller chercher le col de Montfuron, à 645m, puis direction Forcalquier, pour prendre le col de la Mort d’Imbert, 591m. Je ne me souvenais pas du puys de gaz, pas de pétrole, avec un paysage… Manosque, toujours belle à voir, puis retour par la D 6 très tranquille, pour rejoindre la Bastide, puis Grambois, lieu de la concentration pascale cette année. Tout cela nous fait, pour le samedi, 283 km avec 4989m de dénivelé, et le dimanche matin, 67 km avec 1168m de dénivelé, soit au total de 350 km avec 6157 m de dénivelé et 9 cols + 2 B.I.G. Pour un début de saison, nous avons fait le plus grand kilométrage, pour ces Traces Vélocio 2012. Après un bain de foule à la concentration, nous nous retrouvons tous les R.C.A. dans une ferme-auberge que Ghislaine Thébaud nous avait trouvée. Très belle journée arrosée par soleil éblouissant.

Lionel DELAHAIE
Randonneurs Cyclos de l’Anjou


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