L’ours cathare

En début d’année 2017, je décide de réaliser la série des brevets jusqu’au 1000 et une nouvelle super randonnée en vue de  l’obtention du randonneur 10000.

Jean Francois se joint à moi. Nous mettons sur pied ce «doux périple» pour le week-end du 24 au 26juin 2017. Nous partons de Foix à 5h00 pour un périple qui se découpe en trois parties. Tout d’abord Foix, Mercus (250 kilomètres, 5488 mètres de dénivelés) Mercus, Saint Paul de Fenouillet (240 kilomètres 5288m de dénivelés) et Saint Paul de fenouillet Foix (117 kilomètres, 1862 mètres de dénivelés).

Samedi 24juin 2017.

Nous nous levons à 03h30, et prenons la route à 4h30. Nous déposons une voiture sur le parking dans le centre ville de Foix à 2 kilomètres du départ. Et premier ennui mon feu rouge arrière ne fonctionne pas, Les câbles sont débranchés, A 5h00 nous prenons la photo de la pancarte. Nous partirons sur un faux plat qui nous mène au Col du Portel au kilomètre 31. On monte tranquillement dans une légère brume. La route est très tranquille. On à l’impression d’être seul. Tout d’abord une biche coupe notre route suivi de 3 biches et d’un renard. A 7h05 premier arrêt de quelques minutes au sommet du premier contrôle. Nous repartons sous une pluie fine dans une légère descente. Cela est plus facile dans ce sens. Nous longeons la Nert et arrivons dans les gorges de Ribaouto. Nous passons tout proche de ST Girons. Nous aurons en ce premier jour l’impression de tourner toujours autour de cette ville. «L’ours ne se cacherait-il pas dans cette localité?».

Nous arrivons au Col de Portet à 8h35.

Une pause assez courte car il pleut toujours. Mais malgré la pluie l’air n’est pas frais nous avons 19°. Un passage difficile nous attend sur une toute petite route à Moulis. Le GPS est bien apprécié cela évite d’avoir le nez sur le road-book très précis de Sophie. Entre Usseau, Montégut en Cousseran et Catalas mes jambes n’apprécient pas les montagnes russes avec des rampes très pentus mais peu longues. Cette année j’ai un développement plus adapté quel soulagement de rouler en souplesse 34*32,

Le col de Larrieu contrôle 3, est passé à  10h50 au lieu de 11h37 en 2015. Nous décidons de ne pas traîner, nous reprendons tout de suite car la pluie s’intensifie, Nous souhaitons un arrêt prolongé à Aspet

A Aspet nous décidons d’un petit arrêt pour se ravitailler. Tout d’abord un arrêt à la supérette et au café pour se restaurer et surtout se réchauffer un peu, Nous restons à table au moins 30 minutes, Les villages traversés sont peu nombreux et les commerces en nombres limités.                                                                               Le sommet du contrôle 4 est très proche mais avec une pente difficile.  Cette fois-ci je ne mets pas pied à terre. La pluie c’est un peu calmée, Jean Francois arrive seulement 5minutes après moi. Nous repartons assez vite, Le col de Core ne semble pas très difficile sur le papier, une montée sans gros  pourcentage. Il culmine à 1395 mètres. La montée se déroule mieux que la fois précédente, Au sommet nous discutons quelques minutes après les organisateurs de l’Ariègeoise.  Certains cyclo sont vraiment non respectueux de la nature sur cette montée, nous trouvons une quantité importante de déchets, La pluie c’est un peu calmée, A Seix en bas de la descente nous nous permettons une petite pause pour des achats auprès du commerce. La gérante  se souviens de m’avoir offert des dolipranes. Dans l’ensemble, nous rencontrerons des personnes agréables et accueillantes. Le Col de Latrape (contrôle 6, 195kms) se monte sans difficulté.

A Aulus Jf  pointe son BPF dans un la supérette,  On se permet encore une petite pause de 20 minutes où chacun prépare la monté du Col d’Agnes. Nous savons que ce col sera dur car il fermé pour cause d’éboulement, Un pend de la montagne est tombé. Il y a  4 tronçons de la route,qui sont encombrés. La DDE a déjà refait 3 tronçons mais à chaque virage le revêtement est en cours de réfection, Le plus difficile sera le dernier passage la route est un chemin empierré sur au moins 500 m et 7%, je décide de l’emprunter en vélo, Par compte JF préfère descendre de sa machine.

Nous devons pointer au Col de Lers qui est distant de quatre kilomètres dont trois kilomètres de descente. Enfin, le dernier contrôle de la journée, J’attends JF 15 minutes à l’abri d’un petit rocher. Je suis frigorifié. J’ai hâte qu’il arrive. Nous ne traînons pas et souhaitons arrivé au plus vite. La descente se fait dans le brouillard.Nous apprécions  les 35 kilomètres de descente qui m’amène au camping de Mercus.

A 20h45, nous sommes de retour au point de notre départ.  

Nous décidons de repartir à 4h30, donc, levé à 3h45. La mise en jambe est assez facile, la route n’est pas trop dur. Nous pointons à Roquefixade encore sous une pluie fine. Un tronçon nous est annoncé difficile.

Tout d’abord la descente du Relais des Loges n’est pas très large moins d’un mètre cinquante et surtout de l’herbe au milieu et on se demande où est le bitume. On reprend la D117, route très large, bitume parfait pour 3 kilomètres. Ensuite, nous repartons sur une toute petite route qui nous mène au Gabachou. Par moment, nous nous demandons, si nous sommes sur une route, elle est très endommagée. On comprend mieux l’état du bitume car nous longeons un torrent. Enfin un virage à droite la route se cabre (15 à 17 %). Nous retrouvons l’herbe et de nombreux trous.

 Cette fois ci je ne finis pas l’ascension à pied. Le Col de la Lauze n’est plus qu’à 2 kilomètres.

Nous repartons sans attendre, nous souhaitons déjeuner à Belesta. Mais pour y arriver  nous passons par le  col de Montségur. Nous déjeunons dans un café accueillant. Nous reprenons notre route, le col de la Croix des Monts est le premier. Route calme, bien ombragée, sans difficulté, une montée régulière, il culmine à 898m, pour arriver sur le plateau de Sault.  En haut le vent est favorable. Il nous permet de nous trouver dans le col de Pradel assez vite.

A partir de maintenant, j’appréhende les deux prochains. Tout d’abord la montée du col du Prade.

La première partie dans les gorges de Rebenty jusqu’à la Fajolle, se fait tranquillement. Ensuite la route est une montée a pourcentage régulier à 8% jusqu’au sommet. Le ciel se découvre. Le soleil fait son apparition

.Enfin le col, je prends la photo et repars immédiatement. J’arrive vite au pied du col de Pailhère à « la forge », je profite d’une fontaine pour faire le plein de mes bidons, me restaurer et m’enduire de crème solaire. Et oui enfin la chaleur, mon compteur indique 36°, quel contraste. J’attends JF. Je me prépare à la longue et pénible montée du point culminant de l’ours (2001 mètres d’altitude). La montée se fait mieux qu’il y a deux ans. Au sommet je photographie non sans mal la pancarte.I l n’y a plus de route. Elle est recouverte des excréments  chevaux de Mérens en libertés et je ressens des problèmes gastriques. La descente est ultra rapide.

Le  village Mijanès nous accueille pour une petite pause bien mérité. Nous reprenons la route sous le chaleur en direction du col des Hares. Je  n’apprécie pas le revêtement. Nous décidons de goûter à Formiguères. Le col de la creu est tout proche. Mes troubles gastriques se font sentir de plus en plus.

En cette fin d’après midi,la chaleur est toujours pesante.

Depuis le contrôle nous  bénéficions d’une descente de 30 km où pour la première fois. Nous  profitons d’un panorama exceptionnel. Nous sommes sur une superbe corniche qui suis le lit de la rivière Cabrils

A Olette Nous empruntons la N116 jusqu’à Prades .La circulation est très dense. La chaleur est suffocante. Certains automobilistes n’apprécient pas la présence des cyclistes. Nous entamons notre dernier dernier col. La roque jalère n’est pas difficile mais la fatigue est là et les 11 km d’ascension sont pénibles. Mes problèmes gastriques me font de plus en plus mal. La fin de parcours sera difficile. Nous arrivons à l’hôtel à 20h45. Je m’écroule sur le lit. Je vais vomir plusieurs fois, j’expose a JF mon retour directement a Foix. Il accepte de retarder son départ a 6h00 et comme les délais sont maintenant passés à 60h00 nous aurons le temps de rentré a temps.

A 4h45 debout, pour un  départ à 6h00. Entre saint Paul de Fenouillet Camps d’Aggly, le panorama des gorges De Galamus valent le détour. C’est fantastique !!!  Encore une fois le retour se fait sans adsorber  le moindre liquide et nourriture mon mal de ventre est insupportable. La matinée est interminable. Les mètres me semble des kilomètres. La moindre montée est un supplice. Heureusement que les grosses difficultés sont derrières. En fait sur ce tronçon peu de souvenir, aucun plaisir, juste pressé d’en terminé. Avant Laroque d’Olmes une crevaison nous stoppera 10 minutes,. Je n’en peu plus je craque, les larmes coulent.

Enfin la délivrance à 13H35. Je n’ai qu’une hâte, reprendre la voiture et me poser.

De retour au camping une sieste s’impose. Je m’écroule dans mon lit.

Jérôme Daviau

Conclusion

Encore une aventure magique, qu’elles sont dur ces supers randonnées!!!

Par rapport à 2015 nous avons eu moins chaud mais la plupart des descentes ont été réaliser dans la difficultés. Soit la pluie ou le brouillard, soit les routes fraîchement gravillonnées nous ont obligés a  freiné beaucoup,

J’ai utilisé un jeu de patin et je suis rentrée avec un pneu arrière bien usé.

Mais ravi d’avoir  la peau de l’ours!!!!