Une bonne cuvée, dirons-nous, puisque le CSPA a présenté cette année 6 TRACES :
– 2 organisées par Francis LAUGIER
– 4 par moi-même
Voici quelques renseignements sur mes 4 TRACES
JANVIER : Prise de contact parmi les adhérents, organisation des équipes en tenant compte des souhaits de chacun, des distances proposées et du niveau supposé des participants. Avec laide des cheftaines, il faut croire que j’ai «bien visé » puisque je n’ai pas eu de réclamation (sic). Donc, sur le papier et sans souci, j’ai 4 traces de 6 toutes prêtes, le TOP !
Pour la suite, il faudra composer et nous avons tous regretté les absences de Michel DONJERKOVIC, DUINE Gérardus, Laurent MONTOYA et Francis MOULIN dues à des problèmes de santé.
FEVRIER : A la réunion mensuelle sur tableau papier mentionnant aux couleurs des équipes les itinéraires proposés, j’ai réussi à capter l’attention des participants en faisant ressortir mon projet, dûment concocté, daller à SAHUNE, pour l’étape du samedi soir : ceci pour retrouver l’hôtel Dauphiné Provence (photo) où nous avions vécu dans le passé des instants de convivialité et trouvé un accueil à la hauteur de nos attentes .Quelques questions sur mes 4 itinéraires, la rudesse des cols (sic), les arrêts sandwich (très prisés) et l’affaire est dans le sac avec les sourires. Cerise sur le gâteau, l’ami Alain CONTI nous propose ce jour là son accompagnement pour transporter les sacs Il fut à la hauteur : un grand merci.
MARS : Distribution aux cheftaines des itinéraires et des listes nominatives des traceurs, sans oublier les échanges de numéros des portables afin que le jour J chacune puisse, en cas de besoin, faire appel aux amis d’à côté. ! Presque aussitôt (je veux dire en fin de réunion) mon tableau projet oublié en janvier – février pendu à son clou dans son coin, connaît « subito-presto » un certain succès si j’en juge par le nombre des futurs traceurs qui tendent le cou au-dessus de l’épaule du voisin afin de pouvoir le consulter.. Je n’avais pas oeuvré pour rien. « Ça fait chaud au cœur » !!
AVRIL : Oh là ! C’est du sérieux Départ dans quelques jours. Remise des cartes de route récemment reçues de la Cheftaine Major Yvette PENDU. Quelques recommandations sur les pointages, les adresses à inscrire et les cartes de routes disparaissent dans les sacoches vélo en attente du départ, le 19Dès le 12 : souci ! La météo du W.E. de Pâques ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices ?? D’ici de là j’entends : « sil pleut au départ, moi je ne pars pas » ! De stress l’estomac se serre. Mais au fait, cette injonction est peut être lancée en l’air, comme çà sans aucune intention de mise en œuvre ?? Va savoir. Enfin, ami (ides), ce n’est pas 4 gouttes d’eau en PROVENCE qui vont arrêter de valeureux traceurs. !
Le 18, la journée se passe pendu aux écoutes météo. « ça » s’arrange Ouf ! Le 19 : ciel voilé le matin et soleil ensuite toute la journée. Comme dit l’adage populaire : « Faut attendre, pour voir ». Et nous avons vu : les départs, dans la fourchette horaire indiquée. Rencontre à VINON : les uns repartent après le café, les autres prennent la place. Des « rattrapages » ont lieu avant MALIJAI mais les consignes sont très bien respectées : après quelques bavardages (très appuyés pour certaines !! sic) chaque trace reprend seule sa progression. Rencontre programmée à l’avance avec mon ami Patrice QUERRE et sa coéquipière Raymonde (exceptionnelle en montagne m’a-t-il indiqué, de visu elle a le profil !) et, bien sûr, nous avons bavardé à notre tour. De quoi devinez ? De nos « exploits passés, de THONON/TRIESTE, et ANTIBES/THONON obligatoirement, le super chamois ALPIN, quelques 80 cols et 43 à + de 2000 en 2 fois 5 jours. Souvenirs, souvenirs
SISTERON : « A table ! », en ordre dispersé, bien sûr mais au soleil, et c’est un moment agréable entre amis. Nous faisons ensuite un bout de chemin regroupés sur une route particulièrement tranquille. RIBIERS est traversé sans un regard à sa magnifique fontaine et, bientôt SAULEON où les itinéraires se séparent 3 traces (Marina, Josette, Florence) vont emprunter la petite vallée de la BLAISANCE et franchir le col de la FLACHERE ou il n’y a rien à voir (oh !) hormis les paysages de la DROME SUD ! C’est organisé délibérément (sic) afin de garder pour « ma » trace (Françoise) le parcours impérial par ORPIERRE, le col de REYCHASSET et le site prestigieux du Moulin de MANGE FEVES !!..ORPIERRE de l’or trouvé dans le torrent le CEANS, d’où le nom. Le col ensuite.un regard sublime. Dans la descente FREDO a dit : « 2052m tout de même » !! Il est un peu fatigué par la longue côte. Vérification faite : 1052 TTC. L’heure avance, nous n’avons pas pu visiter le Moulin de Manges-Fèves aperçu dans un méandre de lARMALAUZE. Dommage : avec un nom pareil, la visite doit être à la hauteur du qualificatif !SAHUNE, 17h35, à l’heure. Installations, ambiance, très bon repas en compagnie de l’ami et ex-président du CSP, Gilbert LIOTARD accompagné de son épouse Gisèle. DIMANCHE 20/04 : Réveil 5h15, petit déjeuner 6h pour un départ à 6h45OK…Le TOP sauf qu’il fait 2 degrés dans la vallée de LEYGUES !! « Ca se réchauffe sur le parcours. C’est même très chaud dans la dure côte du final et à SAUMANE c’est tellement « chaud » qu’il faut jouer des coudes pour atteindre le château. Un succès pour les organisateurs. La chaleur monte aussi dans les curs. Dautres vous le diront peut être et, pour ma part j’arrête là mon long bavardage.
Je retourne à mes études, si vous maccordez toujours votre confiance, déjà branché sur LURS et les traces 2015.
André Beccat